Des feuilles comme s'il en neigeait...

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Ci-dessus : érable de novembre

 

 

Une évidence : les arbres s'effeuillent en automne. Mais cette réalité saisonnière renferme une grande diversité dans le temps des chutes, des couleurs et des nuances qu'offre la nature à tout regard curieux se penchant sur le phénomène.

Les cerisiers perdent leurs feuilles dès le mois d'août et il est des jours de ce mois qui rappellent à bien des égards l'automne.  Aucune feuille ne ressemble à une autre. Elles étaient sur le même arbre, la même branche, peut-être le même rameau! Mais, elles sont très différentes par les nervures, les nuances et la texture. A elles seules, elles exposent une palette de couleurs bien franches ou nuancées.

Le platane garde longtemps -quant à lui- son feuillage en laissant choir petit à petit ses résidentes éphémères d'octobre à janvier. Mais les feuilles du platane ont ceci de remarquable c'est qu'elles sont coriaces et il nous arrive, nous autres observateurs, de trouver en plein été des feuilles de l'année précédente. Intactes! Cependant, il est moins aisé de trouver les différences de nuances sur les feuilles du platane. Elles semblent se ressembler. Toutes? Presque. Il faudrait du temps, de la passion et de la patience pour trouver les menus détails qui font les différences...

D'autres arbres affichent des feuilles d'une seule couleur vive et identifiable de loin : le bouleau et le ginkgo biloba. Le jaune d'or est à l'honneur sur ces arbres.  Le soleil timide de novembre trouve ses concurrents en cette période.  Difficile de contenir l'éclat et la lumière de ces feuilles...insolentes!

Mais le roi des nuances, des formes et des textures demeure et reste l'érable ou plus exactement les érables. Qu'il soit plane, sycomore, à feuilles de chêne ou champêtre, l'érable expose des milliers de nuances à travers les bois, les vallées, les allées, les jardins ou les parcs.

Dans celui de Marmoutier,  l'érable plane  orne quelques allées ainsi que l'aire de stationnement baignée dans une atmosphère douce, chaude malgré la saison. Un peu plus loin des érables sycomores voisins des charmes non moins admirables, embellissent l'ensemble et égayent l'atmosphère.

C'est une magie régulière, naturelle et bienvenue que d'accueillir le monde sauvage, champêtre, dans un lieu urbain animé de souffles humains!

 

Restez curieux!

 

M.B.

 

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Ci-dessus: érable plane de Marmoutier (aire de stationnement)

 

 

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Ci-dessus : feuilles de platane (aire de récréation de l'école de Marmoutier)

 

 

 

 

 



09/11/2014
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